Une longue marche.

Joan ? Quoi encore !? T'es con ... va te faire foutre ! C'est ta faute tout ça ! Putain tu ne peux pas te tenir tranquille deux putain de minutes ? Ben non tu le sais bien je suis comme ça j'y peux rien c'est plus fort que moi. Ah oui c'est plus fort que toi bordel tu sais que tu m'énerve gros con.

Ah oui ... vous n'êtes pas au courant, il a ... comment dire ... ils sont deux dans une tête sauf que le deuxième a tapé l'incruste sans demander l'avis à Joan en fait.

Un désert aride sous mon regard. Un regard qui semble perdu, mais d'un bleu si profond qu'on ne remarque que ça. Des ruines se trouvent non loin d'ici, là où le soleil brûle la moindre petite herbe, assèche les lacs, les rivières ne formant ainsi plus qu'un grand no man's land.
Je le sais parce que c'est la ville où je dois me rendre, une ville qui fut rasée au napalm à ce que j'ai entendu, pourtant c'était une ville dans laquelle il n-y-avait que des civils ...

je le sais parce que c'est de là que je viens, je ne tiens pas à pleurer les morts, non c'est uniquement que je n'ai pas le choix, mais après quoi je cours ?
Une chimère ... parfois je deviens fou et une profonde tristesse s'empare de moi elle m'enlace tel la mort me serrant de plus en plus fort avec elle pour ensuite m'emmener, mais c'est impossible non à chaque fois cela fini par se calmer, puis elle revient encore ... encore ... encore, oui parfois je deviens fou ... je suis encore loin de ma destination ... putain ...


C'est sur ... ça va être une longue marche ...

HII !!

-... oh ta gueule l'âne tu me gonfle !-

Alors que l'âne et son maître avançaient, à travers les tremblements de l'air dus à l'intense chaleur se découpa une silhouette. Elle avançait par petites cavalcades entre lesquelles il tentait de se camoufler en se rapprochant du sol d'une manière assez pathétique. Il zigzagua jusqu'aux deux autres. Il ignora totalement son congénère. Toute son attention était portée sur l'animal. Il tourna autour pendant un certain temps, avec des mouvements saccadés. Sa peau, tannée par le soleil, sale et grasse luisait sous les rayons du soleil. Il était vêtu de vêtements gris en tissu épais, sales, avait aux pieds des chaussures poussiéreuses et usées, et sur la tête une sorte de béret. Sa moustache en bataille frémissait sous son nez épais. En reculant, il finit par heurter Joan, mais se rattrapa sur le sol de la main droite, et se remis à rôder comme si rien ne s'était passé. Il finit par sortir un long couteau émoussé, et caressa la croupe de l'animal avec le tranchant en marmonnant "viaaande...".

Traversant cette terre morte et détruite, le ciel est bleu et dégagé et la terre elle … elle est calme, aussi calme que d’habitude, mais cette fois il y-a comme quelque chose de plus, comme un mauvais pressentiment.

Le jeune homme, vieillit par la poussière et la crasse pouvait se distinguer de bien loin, malgré son habituel vigilance, cette fois il était trop occupé à parler avec son second.

Faisant de grand mouliné avec ses bras, et serrant son poing gauche par énervement, et alors que l’âne commencer à se sentir menacé celui-ci se mit à pousser des cris.

-Putain l’ân … - Je me retourne avec violence contre l’âne et au même moment je sens un poids contre moi, je suis poussé contre le canasson avec étonnement.

Aussi vite que je suis tombé je me tourne contre mon agresseur tout en empoignant mon fusil.

Voyant la menace j’agis presque par réflexe je ne me pose aucune question, je ne fais aucune distinction homme, femme ou enfant je le pointe au visage du vagabond qui au même moment dit quelque chose que je ne parviens pas à entendre, la fatigue et la chaleur qui m’étouffe m’ont diminuer les sens.

Je tire.

PAN !

1D100 : Tir à la tête (40)
2D6+1 : dégâts si touché

Le membre 'Michael Jackson' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

#1 'D100' : 33

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#2 'D6' : 4, 6




Résultat : une balle perfore le vagabond en plein visage.

La balle sort du canon à une vitesse foudroyante, pénètre dans le crâne du vagabond et au moment ou elle pénètre dans sa chair, celle-ci fait exploser le visage du type.

Des morceaux de chair, d'os et de cerveaux volent en éclat avant d'atterrir violemment au sol. Une giclé de sang me frappe au visage tel un fouet fou, je souffle quelques instants.

Joan s'empare d'une bouteille d'eau traînant dans ses bagages. Buvant un coup il se met à se demander qui pouvait bien être ce trou du cul.

Honnêtement mec qu'est-ce t'en a à foutre ? -La ferme ... - d'ailleurs je vois que tu t'améliores niveau tire ha ha ha c'est pas mal du tout ça ! -Je t'ai dit de la fermer ...- Sinon quoi ? Tu vas me frapper ? ha ha ha - ... pauvre con ...- Tu vois, toi aussi, tu tue, que ce soit par besoin ou pulsion, maintenant ta plus rien à me dire la dessus ... surtout que ce n'est pas la première fois pour toi. - ... va te faire je ne suis pas comme toi ... jamais.-

Refermant la bouteille de ma main gauche je la repose dans l'un des sacs puis je me baisse au niveau du cadavre et le dépouille.

Le soleil se couchait à l'horizon alors que Joan ne trouvait rien d'intéressant sur le cadavre de son agresseur - sinon un banjo désaccordé et un sombrero miteux.

Le jeune homme reste bien 10 minutes à fouiller le corps sans âme, finalement il ne trouve rien d'intéressant à part la "machette" qu'il jette après l'avoir examiné d'un peu plus près qui révèle de nombreuse rouillure et donc risque d'être inutile. Alors que le soleil disparait petit à petit derrière l'horizon et créant ainsi un gigantesque mur de ténèbres.

Seul les étoiles et la lune qui est pleine permet de ne pas devenir complètement aveugle dans ce néant.

Joan lui s'endort sous sa tente, l'âne attaché dehors est assis regardant autour de lui d'un air las ... avant de s'endormir paisiblement dans la mélodie du vent.

Au lendemain matin Joan se lève aussi rapidement qu'il s'est couché, rangeant toutes ses affaires, pliant sa tente puis il repart dans la même direction qu'hier suivi de l'âne.

Marchant déjà depuis 5km il s'aperçoit que quelque chose cloche.
Ca sent pas bon ! -Non sans blague ... -

Purée qu'est-ce que ça peut-être ? Une tempête de sable ? -... ou un convoi, mais vu l'endroit je doute que ce soit des touriste à la recherche de paysage ...- Pourtant c'est plutôt jolie ici je trouve. -Putain ce que t'es glauque ... - ha ha je te rappelle que je suis toi et tu es moi on a les mêmes goûts ... ou presque. -Tu parles ... bref je sens que ça va être une sale journée.

Douze VAB d'avant guerre brûlaient des hectolitres de kerozen. Ils fonçaient droit sur l'homme à l'âne.

Non ha ha ha ha des hélicoptères ! T'es dans la merde coco.

-Putain va te faire foutre merde je te signale que t'es autant dans la même merde crétin !-

Le jeune homme voulu se mettre à l'abri, mais il n y-en avait aucun et de toute façon ils devaient surement l'avoir déjà repéré sauf avec un peu de chance ... Sortant une couverture du sac il la jette à terre puis la recouvre de sable.
fait s'asseoir l'âne, il se met contre et se recouvre de la couverture lui et la bête.

Désormais il n-y-a plus qu'à attendre.

(Note : VAB = Véhicule Amphibi Blindé, mais va pour les hélicos...)

Le stratagème fonctionna avec brillo... ou alors ces hélicoptères-ci n'avaient aucun intérêt à se poser pour un homme seul avec un âne. Quoi qu'il en soit, ils continuèrent tout droite, sans le moindre ralentissement.